PROJET N°6

Manger, c’est vivre. Mieux manger, c’est vivre mieux. Pour Ecolo, il est urgent que la commune de Bernissart fasse de l’alimentation saine une priorité et qu’elle établisse une étroite relation avec les agriculteurs locaux.

1. La cuisine communale fournit quotidiennement plusieurs centaines de repas à destination des enfants des écoles communales et distribués par le CPAS. De temps en temps, elle prépare aussi des sandwiches, zakouskis ou en-cas à l’occasion d’événements organisés par la commune. Toutes ces préparations culinaires doivent être l’occasion pour la commune d’être exemplaire en matière d’alimentation.

COMMENT ?

• Ecolo souhaite que toutes les préparations soient réalisées avec un maximum de produits de saison, locaux et en vrac.
• Nous insisterons pour le projet “du local dans l’assiette” (qui a correspondu pendant quelques mois à environ un repas local/mois dans les écoles ou distribués via le CPAS) perdure et soit intensifié, tout comme les achats auprès des producteurs locaux, via la Coop alimentaire (regroupement de producteur.trices de fruits et légumes bios du tournaisis) notamment. Ce projet doit être accompagné d’une vraie campagne de communication et de sensibilisation auprès des bénéficiaires. Des repas “test” doivent être envisagés pour répondre au mieux aux attentes des différents publics. Des sondages seront organisés pour recueillir l’avis des enfants et des parents.
• Il est important que le personnel de cuisine soit formé et ambassadeur de cette cuisine saine et durable.
• Nous renforcerons le musée de l’iguanodon et les autres lieux/organisations touristiques comme des vitrines des produits locaux, tout comme les événements communaux qui doivent les promouvoir.
• Nous soutiendrons les ceintures alimentaires du territoire (du tournaisis et d’ath) afin de participer au développement des rapports de production, transformation, distribution et consommation en circuit court, de sorte que la population locale concernée atteigne progressivement la souveraineté alimentaire.
• Nous installerons une fontaine à eau potable à quelques endroits stratégiques de l’entité, en pensant à l’ensemble des usagers.

2. À toutes les étapes de l’alimentation (culture, achat, préparation, consommation, conservation), il est important d’évoluer vers de meilleures pratiques, en pensant à la santé mais aussi au portefeuille de chacun.e. Que l’ensemble de la population puisse avoir accès à une meilleure alimentation, c’est un défi à relever !

COMMENT ?

• Réduire le gaspillage sera une priorité au sein de la cuisine et de toutes les structures communales.
• Il nous semble important que la commune propose le plus régulièrement possible une alternative végétarienne/végétalienne, tant pour sensibiliser à l’impact écologique de la production de la viande, que pour répondre à une attente de certains.
• Nous appuierons les associations locales qui proposent des colis alimentaires et maintiendrons l’épicerie sociale (y compris celle itinérante), en étant vigilants à sensibiliser tous les publics à l’importance de “bien manger”.
• Nous proposons d’inclure systématiquement l’alimentation durable dans les marchés publics en faisant de l’alimentation durable la norme dans les cantines scolaires, les crèches, les lieux d’accueil extrascolaires, les repas à domicile, lors d’événements communaux et de fêtes locales. Nous y intégrerons des clauses qui permettent d’avoir des repas sains, équilibrés et de qualité à prix coûtant (et en prévoyant un prix réduit voire la gratuité pour les familles à faibles revenus ce qui permet de lutter contre la pauvreté infantile qui touche 1 enfant sur 7 et en sachant qu’1 enfant sur 5 ne mange pas à sa faim).
• Nous amplifierons le projet de maraîchage communal, mis en place par le CPAS, tant pour proposer des produits locaux via l’épicerie sociale que pour offrir une formation en maraîchage à des personnes en réinsertion professionnelle.
• Au sein de l’entité, nous désirons mettre en évidence les producteurs locaux, les commerces durables, les produits éthiques en proposant un label qui les mettrait en évidence et en organisant dans chaque village de l’entité, à fréquence raisonnable, un marché du terroir.
• Nous faciliterons les échanges de produits cultivés entre particuliers.

3. Les femmes et hommes qui cultivent la terre sont très souvent des personnes qui connaissent bien leur territoire. Sillonnant la campagne, les agriculteurs sont d’excellents relais d’informations aussi variées qu’utiles, notamment concernant les conséquences locales du dérèglement climatique. Il est grand temps que la commune aille à leur rencontre et leur propose de collaborer.

COMMENT ?

• Nous renforcerons les liens entre citoyen.nes et agriculteurs et agricultrices de la commune à travers différents formats : rencontres, publications dans les bulletins communaux, etc. Afin d’échanger des informations et de coopérer, Ecolo pense qu’une rencontre annuelle entre la commune et le monde agricole doit être organisée.
• Nous créerons une Commission agroalimentaire durable au sein du conseil communal, afin de définir ensemble les ajustements à faire au niveau du territoire communal. Nous organiserons une réunion trimestrielle par exemple et des visites de nos producteurs et productrices locaux.
• Certains agriculteurs cultivent ou transforment des aliments et offrent ainsi des produits locaux de qualité. Ces derniers doivent être promus, voire achetés dans certains cas, par la commune.
• Nous proposerons également de mettre à disposition du monde agricole les terres communales cultivables.
• Nous accompagnerons le secteur agricole dans la mise en place d’un programme d’accompagnement pour installer une nouvelle génération d’agriculteurs/trices et pour assurer la transmission des terres et fermes vers des projets d’agriculture durable et nourricière.
• Nous garantirons la préservation des terres agricoles en aménagement du territoire et nous renforcerons leur vocation nourricière et leurs qualités environnementales.